Yaoï no Kyokô

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3 participants
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Kipidinili
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Kipidinili


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MessageSujet: PARTAGE : rp   PARTAGE : rp Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 18:06

Ba ça fait longtemps que je dis partout que je veux partager ce truc alors je vous le partage ^^ faites de même avec vos petites perles Wink

j'en ai un de vraiment trop long ! XD mais quoique ...
Enfin , je vous montre, ce rp est le rp où les deux frères s'avouent enfin!
(après quand même plusieurs mois et 3 / 4 rp leur "amour"

c'est pour le passage couleur=purple

Citation :
Taka leva des yeux si triste que en y plongeant , on se noyait totalement. Il préféra ne plus rien dire, seulement tenter d'encaisser le coup , mais ce n'était vraiment pas facile. Alors quand son frère s'excusa et lui dit qu'il devait avoir besoin d'un dessins, le grand frère n'assimila pas ce que le petit venait de dire. Ce fut seulement ses lèvres délicates et fraiches sur les siennes brûlantes lui semblait-il qui avait un sens. Le garçon dont il était amoureux l'embrassait, le tenant par le col de sa chemise. Il était devant lui mouiller par la douche, nu d'ailleurs puisse que c'était lui qui avait une serviette sur les épaules alors qu'il était encore habillé.

Ils échangèrent ainsi un de ses longs et doux baiser, dans lequel les lèvres jamais ne se quitte et ne s'entrouvrent que pour offrir le plaisir d'un baiser plus fort, plus amoureux. D'ailleurs Taka ne resta pas sans réagir, il serra dans ses bras contre son torse son frère et prolongea le baiser encore et encore, jusqu'à ce que finalement il éloigne ses lèvres pour respirer et sourire, son frère qui était contre lui ne le rejetait pas. À cet instant il était le plus heureux des hommes.

« Tu sais bien que je suis sans éducation. Je ne comprend qu'avec des gestes... »

Il avait murmuré comme un jeu, préférant échangé de nouveau un baiser comme le dernier, mais en laissant sa langue dessiner le contour des lèvres de Hota, puis se glisser à l'intérieur de sa bouche, joignant celle de son cadet et enlaçant celle-ci langoureusement alors qu'il le serrait d'avantage dans ses bras puissant et qu'il étendit sur le carrelage froid le dos de son frère, sentant celui-ci être parcouru de frisson qui se répandit dans le corps de Taka comme une impulsion vers le désir. Il caressa ses cheveux et son visage, laissant ses mains marquer le corps qu'elles manipulaient en allant jouer avec le torse de celui-ci, caressant des doigts la chairs tendue qui durcit en roulant ainsi sous les mains rugueuses de Taka. Il continua d'embrasser son frère en amoureux, passionnément, allant jusqu'à gémir contre sa bouche alors qu'il murmurait son prénom.

Ces simples gestes pourtant eurent une conséquence dramatique. Taka jouit dans ses vêtements en haletant comme si il venait de gravir la plus haute montagne du monde, et il versa une larme pour ne pas avoir été capable de se retenir. Et pourtant il n'avait même pas été capable de voir qu'il allait venir. S'était trop humiliant comme vérité alors il préféra reprendre ses caresse sur le corps de son cadet, comme si le plaisir intense qu'il avait ressentit en jouissant n'avait été qu'un mirage et pourtant, on ne pouvait se tromper avec les tremblements du corps à cet instant, il avait vraiment vécu un moment de pure plaisir, dépassant ses fantasmes du simple fait de sentir le corps de son frère contre le sien qui acceptait ses baisers et ses caresses.

« Hota... »

Il gémit en disant son nom, glissant le long de son torse, beaucoup trop bas et beaucoup trop vite. Bien sur il avait toujours rêvé que son frère le prenne dans sa bouche, mais là tout de suite, il voulait gouter à son frère en entier, comme un affamé surtout parce qu'il avait joui et que il ne voulait pas que son frère se sente délaisser. Son frère. Il avait joui sur son frère! Bien sur, il était toujours encore complètement vêtu, mais le principe était là et le sol ne s'était pas ouvert pour le damné pour l'éternité. Il donna un lent et pourtant si humide et chaud coup de langue sur tout le sexe de son frère embrassant férocement le bout de ce sexe, le dévorant de ses lèvres, pour finalement le glisser en entier dans sa bouche comme un affamé lâcher sur un buffet gratuit à volonté. Il allait tout prendre même si c'était en commençait par le dessert,... en prenant deux pointes de gâteau.
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Kipidinili
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Kipidinili


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MessageSujet: Re: PARTAGE : rp   PARTAGE : rp Icon_minitimeVen 4 Déc 2009 - 18:17

Moi et mon partenaire de rp avons appeler cela « les moments les plus pissant d'Argent » ^^' on jouait deux ados, deux gars, mais le mien s'était déguisé en fille ^^' ils avaient été choisi avec d'autres pour recevoir une éducation royale et bon ... après six mois IRL, les joueurs encore présent verrai leur personnage devenir monarques XD , on a été les deux survivants, et pendant l'adolescent son perso a courtisé le mien , très joli alors bien sur , ils se sont mariés et voici une partie de la nuit de noce ^^

Dalim'Kol a écrit:
Ailleurs! Oui c'était ça, il était au paradis, d'être comme ça dans ses bras, ses lèvres contre les siennes, mais surtout son souffle contre sa peau, il avait soudainement si chaud avec cette robe! Il devait l'enlever! Mais si il faisait cela il découvrirait son secret, pas encore finalement, profiter un peu plus de son mari n'était pas interdit. Non? Et il pouvait toujours s'amuser un peu à ses dépends non, le nargué, l'allumer et lui donner envie de le faire juste pour rire, parce que c'était sur et certain que lui en homme qu'il était! Travestie en femme depuis près de quatorze ans! Qu'il n'était pas aux hommes! Bien sur que non! Le sang qui bouillait en lui était seulement dû au stresse, rien de plus. Donc, Dalim'kol décida de ne rien dire. À la place, il vola timidement un baiser sur les lèvres de son amoureux hésitant à savoir quoi dire, puis il trouva et son regard redevint brillant de plaisir et de jeu surtout.

« Tu as bien dit que je ne serai ta reine que demain non? Alors, dans ce cas, nous n'avons pas à nous presser ce soir, peut-être attendre à un autre soir... tu es peut-être trop préoccuper pour après tout t'occuper de moi comme il faut, ou alors c'est que tu considères que maintenant je suis de rang inférieur à toi? »

Bien sur, il minaudait, il se moquait de Danyhel, le prince avec qui il prenait plaisir à ce renvoyer les domestique pendant les dernières années, alors il pouvait bien encore jouer le jeu et le narguer. Après avoir fait les yeux doux et insinué qu'il aimerait au contraire passer à la vitesse supérieur avec lui, il s'éloigna tranquillement sans la moindre préoccupation pour aller s'assoir sur le lit et replacer ses cheveux, puis pourquoi pas un plus de sa robe.

« C'est dommage car je me disais qu'on pourrait profiter de cette nuit tous les deux, après tout, demain nous serons si pris par nos obligations que nous serons bien trop fatigué pour s'occuper convenablement l'un de l'autre. Danyhel? »

La mariée indiqua une place à son côté pour voir si son mari viendrait la rejoindre, en fait, elle tendit la main pour lui prendre la sienne et l'inviter à s'assoir à son côté de façon presque autoritaire. De le voir si près de lui par contre lui rappelait pourquoi il avait été incapable de lui dire non devant le prêtre et qu'ils s'étaient mariés tous les deux pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que les dieux les séparent!

« Danyhel... »

Pourquoi ne pas murmurer son nom, les lèvres contre les siennes, son souffle assoiffé de lui jusqu'à ce que finalement, il lui vole un baiser bien plus que chaste, un baiser de tout ce qu'il y a de plus claire, il lui faisait vraiment envie, et puis en laissant ses mains parcourir sa chemise jusqu'à trouver un moyen de faufiler ses mains blanches sous elle pour être en contacte directe avec cette peau si muscler et chaude. Plus il avançait dans ses avances, moins il avaient le goût d'arrêter, mais plus il savait que l'inévitable arriverait, surtout quand la jupe se releva rapidement de son mollet à son genou, à sa cuisse.

Bien sur, il était animé d'une rare fièvre de désir, il était tout de même célibataire et puceau! Alors embrasser, la bouche, les lèvres la gorge et les épaules de son mari était venu de soit, et il ne se doutait pas un instant que ses attentions pourraient allumer à ce point l'homme en face de lui, alors que lui-même fondait pour moins que cela.

« Danyhel, mon amour, je dois t'avouer quelque chose de fondamental pour nous deux, c'est que je suis.... » Il se cambra soudainement en se mordant la lèvre, son doux mari venait de toucher un point très sensible. « je suis un homme. »

(... sa réponse que je ne mettrai pas vu que je peux pas lui demandé si je peux partager ...)

Dalim'Kol a écrit:
Finalement il prenait bien la chose. Il ne pouvait quand même pas lui demander de sourire et d'accepter la chose aussi facilement, mais quand même se contenter de lancer une chaise et de crier c'était comment dire? Pas trop mal! La reine s'attendait légèrement à recevoir un coup ou à être chasser, mais non, il voulait communiquer et connaitre les détails du pourquoi et comment la situation en était venu là. Donc, cherchant à prendre un ton de voix normal et surtout à paraitre naturel et masculin dans sa robe, il replaça sa jupe qui lui découvrait encore la cuisse pour prendre le temps de réfléchir aux mots qu'il allait utiliser pour son mari.

« En fait Danyhel, personne ne le sait. Au départ c'est mon père qui m'a tiré de force jusqu'ici pour que je participe à cette académie. Pour me venger je me suis présentée pour être demoiselle en me disant que personne ne serait dupe et qu'on me laisserait tranquille. Mais en réalité, on m'a sélectionné et pour tenir tête à mon père et par orgueil je n'ai rien dit, puis après sept ans, j'ai pensé tout déballer je n'en pouvais plus. Mais une fois devant Bkanan je n'ai pas pu, et puis, je n'avais rien d'autres, alors j'ai continué. On s'est fréquenté, et je dois dire que j'ai pu beaucoup t'apprécier comme en tant que unique prince. Après quoi, et bien, je ne savais pas trop comment te le dire, surtout que moi-même je me considère aujourd'hui beaucoup plus comme femme que comme homme. Alors... C'était normal de te fréquenté, et puis de passé de bon moment avec toi. Rappelle toi notre premier rendez-vous amoureux! Tu me tenais la main et on était si timide... On arrêtait pas de se regarder en se demandant si on aurait le courage de s'embrasser et on l'a fait! C'était tellement doux, j'en avais des papillons dans l'estomac et j'avais chaud! »

Plus la reine parlait et plus elle se sentait plus confiante, elle en venait à avoir le ton léger et même le sourire, et devant ce premier baiser timide qu'ils avaient échangé lui donna du rouge aux joues. Pour dire la vérité, Dalim'Kol était tombé sous le charme du nouveau roi, et ne voulant pas perdre son attention, il avait continué de jouer le jeu en se disant que peut-être qu'il y avait une chance pour que ce dernier accepte qui il était et devienne véritablement son mari. Bien que pour être honnête, Kol savait pertinemment que cela ne serait pas le cas. Après avoir tordu ses mains longuement en silence, il expliqua tout haut la vérité sur ses sentiments et ses raisons personnelles qui l'avaient poussé à dire oui devant l'autel.

« Pour être totalement honnête avec toi Danyhel » Il aimait tellement prononcé son nom, qu'il le faisait sans même y prendre conscience d'une façon purement sensuelle! « Je te trouve très attirant. Tu es un véritable homme, et c'est ce qui m'a attiré chez toi. Tu es différent de moi, peut-être à cause des quatorze ans où j'ai choisi de me comporter et de me considérer comme femme, alors... je ne sais pas trop, je suis tombé en un sens amoureux de toi, alors quand tu m'as demandé de devenir ta femme, j'étais si aveuglé par mon désir enfin comblé ou presque! Que je n'ai pas pensé un instant que tu pourrais être déstabilisé et désappointé de découvrir qu'en réalité je suis un homme d'une certaine façon. »

Son regard noir s'attardait tellement sur le visage et les yeux de son compagnon de vie désormais. Car pour être honnête, il désirait ardemment découvrir qu'il voulait de lui malgré tout! Cependant, il se rendait bien compte qu'il avait été idiot. Alors il se leva du lit tout en ressentant encore sa bouche sur la sienne, ce n'est pas pour rien que le travesti pressa ses doigts contre ses lèvres quelques minutes pour revivre encore ce moment si intime dans ses bras. Mais il devait arrêté de rêver quelque minutes pour rassurer son époux.

« Je suis vraiment désolé Danyhel. Je ne voulais pas t'effrayer avec tout ça. J'aurai dû te l'avoué avant, mais comprend que pour moi c'était un rêve qui se réalisais. Je crois par contre que nous allons devoir en reparler encore un moment, pas tout de suite, parce que tu dois être encore sous le choc, mais bientôt pour savoir ce qu'on fait de ce petit secret. Personne est au courant et le dévoilé maintenant au peuple pourrait bien, eh... nous causer des ennuies, après tout on est marié et on vient tout juste d'être nommé souverain de ce royaume. Alors... on pourrait continuer de vivre en tant que Danyhel roi d'Argent et Dalim'Kol épouse du roi, qu'est-ce que tu en dis? »

La reine s'approcha d'ailleurs de lui pour le toucher et le rassurer, le ramener à la réalité parce qu'il semblait si perdu par tous ces nouveaux détails. Mais finalement il s'arrêta à mis chemin et se retourna pour regarder cette chambre, la leur. Il offrait son profil et également sa posture si élégante puisse que sa chevelure était légèrement défaite et retombant majestueusement jusqu'à sa taille. Ses ailes encore présente vibrait doucement dans l'air, exprimant ainsi qu'il était nerveux de connaitre les sentiments de l'homme à qui il avait juré fidélité.

« Mais bon j'avoue que pour le moment, j'aimerai savoir ce que tu ressens et aussi ... savoir comment tu penses qu'ils seraient mieux de régler ce petit détail. Pas nécessairement avec la population, mais entre nous. Après tout, nous habitons maintenant au château et nous avons seulement cette chambre pour nous deux, et ils seraient illogique que pour la nuit de nos... noces, nous fassions déjà chambre à part. Pour le moment, mieux vaut ne pas aborder descendance et ... »

Peut-être qu'il parlait trop, car à voir la tête de ce dernier, il avait de sérieux doute quant à son désir de faire un compris avantageant les sentiments de Dalim. C'est vrai qu'il l'avait un peu chercher, mais pas à ce point là, non? Il avait tellement envie de se rassurer encore contre lui, comme lors des soirées fraiches quand ils se promenaient a Hopea tout les deux.

« J'avoue ne plus trop savoir qui je suis. Mais présentement, je sais que tu m'attires particulièrement et que j'aime ta présence. Peut-être parce que tu es mon premier ami, ou personne avec qui je m'entends bien du sexe masculin, mais c'est comme ça. J'avoue que passer mon adolescence en fille m'a un peu perturbée psychologiquement. Mais je ne crois pas être fou Danyhel! »

Bon sang! Il était incapable de se taire et de laisser son interlocuteur prendre le temps de parler, alors il se mordit la lèvre en le regardant dans l'espoir d'être capable de se taire quelques minutes pour que ce dernier lui répondre et le rassure enfin! Espoir...


on a encore jouer longuement nos persos et après 14 ans de mariage s'était toujours aussi marrant de les faire jouer ^^'

Dalim'Kol a écrit:
Dormant confortablement, il ne grogna même pas quand le roi quitta la chaleur des draps bien que après coup, la fraicheur du matin vint à tirer de son sommeil la reine. Ou plutôt... la douche finit de la réveiller complètement surtout en sentant les draps humide qui lui moulait plutôt le corps, Relevant un genou pour ainsi faire un léger abris et cacher une certaine partie de son anatomie à son vis à vis , il avait l'air de plutôt prendre à la légère la situation. Alors qu'en réalité, il écoutait attentif. Il aimait se moquer de lui et n'en faire qu'à sa tête, mais cette nuit, il ne s'était pas rendu compte immédiatement de sa présence et après... et bien il était trop fatigué... Mais il se doutait que Danyhel n'allait pas prendre cela de la même façon, la preuve était la douche qui l'avait réveiller.

« Danyhel... On ne vous a jamais dit que la colère vous mettait en beauté? Enfin... en réalité.... »

il regarda un peu autour de lui à la recherche de vêtement, mais il devait impérativement sortir du lit pour, donc il préféra attendre le départ du roi pour ajuster sur son corps une robe quelconque.

« Quand je suis venu me coucher, je pensais que vous n'étiez pas là, probablement dans votre bureau ou une autre chambre... C'est après que je me sois couché comme je le fais tout le temps, sois entièrement nu, que j'ai constaté votre présence... Hors... J'étais épuisé et je n'ai pas eu l'énergie de quitter le lit, ce fut juste avant que je m'endorme. Pourtant j'ai été très sage.... J'aurai pu vous prendre dans mes bras, mais non! »

Mais bon, il se doutait que la réalité n'aurait aucun effet sur le principale concerner de ce désagrément. Aussi c'est avec déception et amertume qu'il chercha dans le lit un endroit sec pour finir ce qu'il aurait bien voulu mené à terme, son sommeil. Mais peine perdu, le saut avec été très désagréable et maintenant tout était tremper et collant. Cela lui donnait même froid. Il attendit donc la décision de ce dernier concernant leur secret à tous les deux maintenant.

« Je sais que j'aurais du quand même prendre le sofa et j'en suis désolé de ce réveil désagréable pour vous. Mais vous êtes plutôt venger maintenant avec cette douche. Si vous le permettez, je terminerai bien ma nuit sur le canapé. Si vous m'autorisez bien sur à le faire. Une douche me suffit vous comprenez? »

Il continua de le dévisager poliment en attendant d'avoir sa réponse et aussi si il s'était calmé maintenant qu'il avait arrosé les draps. Les domestiques allaient bien se demander ce qui les avait pris... Avec un sourire aimable, il ajouta.

« Ô et si vous voulez dire que je suis un homme... libre à vous... mais faites attention, nous sommes mariés et qui plus est! Partageons la même chambre et le même lit depuis sept ans... Vous êtes sur de vouloir une rumeur à ce propos? Personnellement me dévoiler au grand jour m'amuserait. Je pourrais enfin vous embrasser en publique! Mais bon c'est pas que vous ne m'amusez pas, mais je suis fatigué moi! »

Sur cette fin, Dalim eut un bâillement qui manqua de lui décrocher la mâchoire.

bon j'arrête là lol
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Natth
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Natth


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MessageSujet: Re: PARTAGE : rp   PARTAGE : rp Icon_minitimeVen 22 Juil 2011 - 20:06

Un petit message posté pour notre chèvre fondatrice adorée. Un joyeux souvenir dans l'attente d'une prochaine réponse Twisted Evil

Citation :
Par chance, c'est aussi l'instant que choisit Yurai pour entrer dans le petit magasin. Avait-il été attiré par un "Donnnnnggggg" retentissant, sans doute entendu par tous les commerçants voisins ? Non, en fait, le loup-garou venait de pousser la porte de l'horlogerie pour une toute autre raison. Malheureusement, il y avait de fortes chances pour que Leandre n'apprécie pas du tout sa venue...

Déjà, cette première rencontre ne commença pas très bien. Peu habitué aux petits espaces confinés remplis de... choses plus ou moins utiles, le contrebandier faillit mettre une pile de "précieuse" marchandise par terre. C'est fou comme ça paraissait fragile ces machins-là... Il se répéta probablement cette phrase quand il rattrapa un truc sur le point de tomber. Mais son geste fut un peu trop vif ou puissant, car la bizzarrerie finit en miettes dans sa large main. Oups...

*Un peu raté pour une entrée en matière aimable et sympathique... Pourquoi est-ce que je suis venu aussi ? La prochaine fois, ils n'auront qu'à régler leurs affaires tout seuls !*

Si seulement Yurai ne leur avait pas dû cet argent... Etait-ce sa faute à lui si les soldats se montraient de plus en plus efficaces pour éradiquer la contrebande ? Il n'allait pas non plus finir en prison pour les beaux yeux de son employeur occasionnel ! En plus, on ne pouvait pas qualifier de "beaux yeux" les deux fentes reptiliennes qui lui permettaient de voir. Hélas, cela ne changeait rien à la situation actuelle du loup-garou... La dernière expédition qu'il avait organisée s'était mal terminée. Au moment du chargement, un groupe de soldats avait surgi dans la clairière qui leur servait de lieu de rendez-vous ! Sur le coup, Yurai s'était cru chanceux, car les paquets traînant encore sur le sol avaient ralenti les représentants de la loi. Le contrebandier avait réussi à s'enfuir assez facilement, puis à rejoindre plus tard son commanditaire.

*J'aurais mieux fait de me casser une jambe plutôt que de retourner le voir !*

L'humain - apparemment c'en était un, même si le loup-garou avait quelques doutes - lui avait donné le choix : soit on le soulageait de quelques doigts inutiles, soit il réalisait gratuitement un autre travail pour lui. Yurai voyait déjà le chien géant de son patron baver d'envie en regardant sa main... Pas franchement réjoui à l'idée de lui donner ce petit plaisir, le contrebandier ramassa sa menotte et demanda des renseignements sur sa future tâche.

"Tu vas voir, c'est un boulot en or pour toi ! On m'a dit que t'étais à moitié commerçant à une époque... En fait, c'est ça qu'il me faut. Un gars intelligent, capable d'embobiner un gamin arrivé en ville récemment. J'crois qu'on m'a dit qu'il faisait des monstres... Non, c'est pas ça... Ah, un machin pour dire l'heure ! Le truc inutile quoi..."

"Je pense qu'il s'agit de montres..."

"Ouais, c'est ça ! Des montres et des grosses loges ! On s'en fout, c'est pas son turbin qui compte ! Le problème est qu'il a repris le matos d'un pote et qu'y a un machin à nous à récupérer dedans. Je pense pas qu'il ait mis la main dessus, sinon il l'aurait filé à la base. On a un gars à nous qui a des ouvertures là-bas et que dalle ! Donc le bidule doit être encore où on l'a mis."

Yurai évita une remarque sur le fait que leurs entrées à la base militaire avait surtout permis d'avertir les soldats de leur trafic. Au lieu de cela, il demanda bien poliment :

"Quelle est la petite chose que je dois retrouver ?"

"Un marteau."

"Un marteau ?"

"Ouais, un marteau ! Y a un problème ?"

Yurai soupira. A première vue, il n'était pas au bout de ses peines.

"Il va me falloir plus de détails... Vous vous doutez bien que dans une horlogerie, c'est-à-dire une boutique où on fabrique des objets pour donner l'heure, il y a sûrement plusieurs marteaux."

"Ah ouais, mais celui-là est spécial. Il est caché dans l'atelier du fond, dans une pile de bazar qu'était à mon pote. C'est le seul marteau qu'il a laissé là. Il a un manche noir et vert et un truc caché dans la tête. Ca, tu regardes pas ! Tu me ramènes juste tous les marteaux au manche noir et vert !"

"D'accord, je vais m'en charger dès aujourd'hui..."

*Quelle histoire de dingues...*

Yurai se doutait qu'une pierre précieuse, ou peut-être un document important, se cachait dans la tête du marteau. Il ne restait plus qu'à espérer que le propriétaire actuel n'ait pas jeté le "bazar" sans faire de tri. Une heure plus tard, le loup-garou pénétra donc dans l'antre mystérieux d'un jeune horloger.

*Bon sang, quel bordel !*

Le contrebandier crut qu'il allait renverser au moins trois piles de matériel avant d'atteindre le patron. En plus, cet endroit lui paraissait bien trop étroit pour être agréable, ce qui lui donnait une grande envie de sortir rapidement.

*Je fais quoi ? Je l'assomme sur le bureau et je lui pique ses marteaux ? Ouais, mais si je ne le trouve pas, je vais faire quoi ? Je ne pourrai pas revenir sans qu'il me reconnaisse. Et là c'est sûr, il couinera dès qu'il me verra !*

Non, une approche plus fine s'imposait. Yurai adressa son sourire le plus aimable, et le moins dentu, au commerçant, tout en jetant des coups d'oeil autour de lui pour éviter de casser quelque chose. Finalement, il parvint à son but tant espéré : le comptoir.

"Bonjour, cher monsieur ! Je suis ravi de vous rencontrer ! Faire la connaissance d'un jeune homme aussi brillant que vous est un tel honneur ! Un de mes collègues m'a annoncé qu'un talentueux horloger venait de s'installer dans notre belle Capitale, ce qui m'a rempli de joie ! Voyez-vous, je suis moi-même dans le domaine de l'écoulement du temps, car je fais le commerce de montres, de réveils... Bref, de tous ces merveilleux appareils qui nous donnent l'heure ! Et, croyez-moi, je ne prends que la meilleure qualité ! Aussi, quand on m'a parlé de vous, j'ai sauté sur l'occasion ! Mais je ne me suis même pas présenté ! Je me nomme Yurai Kôeki, spécialisé dans le transport d'horlogerie fragile. Et vous, quel est le nom de mon, je l'espère, futur client ?"

Yurai avait dit tout cela d'une traite, en se répétant cinq ou six fois qu'il en faisait trop. Enfin... Au pire on le prendrait pour un fou, au mieux pour un commerçant motivé.

*Tout ce que je veux, c'est en finir le plus vite possible avec cette histoire !*
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Natth
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Natth


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MessageSujet: Re: PARTAGE : rp   PARTAGE : rp Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 16:45

Ce n'est pas dans mes habitudes de dévoiler le RP des autres, mais ce message avait quelque chose de si... unique ! Surtout sur un forum rempli de yaoi !

Citation :
La journée touchait à sa fin. Et personne plus que Maedan ne nourrissait
autant de certitude qu'elle s'achèverait dans la plus complète
normalité. Et la paix aussi. En effet, si tout s'était déroulé
normalement, Falbala avait quitté les lieux le matin même, peu de temps
après son propre départ. L'espoir en était tout à fait permis, puisque
la voiture de la jeune femme ne se trouvait pas dans l'allée lorsqu'il
gara son propre monstre sur roues devant la villa. Après tant de mois à
se supporter de plus en plus difficilement, l'un et l'autre étaient
enfin débarassés de leurs poids respectifs. Bon, évidemment, Falbala
s'en était sortie bien mieux que ce que Maedan avait prévu... Mais tant
pis. C'était une frustration à laquelle il valait mieux ne pas penser ;
après tout, il avait tant à faire, tant de sujets à cogiter... Il était
si occupé. Et ce fut sans se douter qu'il allait l'être environ... un
bon millier de fois davantage qu'il gagna l'intérieur de la villa.

Rah, ouais. Falbala était bien partie. L'absence de son parfum en était la première preuve.

En fait... Pour la première fois... La toute première fois... Il
était seul dans cette grande villa. D'abord, il y avait eu ses parents.
Puis Déitan était arrivé. Ensuite, cette esclave au rabais, Lun. Même
schéma, sans les parents. Puis sans Lun. Puis Kei était arrivé. Kei s'en
était allé. Déitan avait suivi, et Naya était arrivé. Le petit Ayame
avait fait son entrée dans la villa, puis, un beau jour, plus d'Ayame.
Et plus de Naya, mais entrée de Falbala. Et aujourd'hui, départ de
Falbala.  Cette fois, il était seul. Enfin... Il y avait certes son
rejeton qui demeurait, mais Maedan était, encore à ce stade, tout à fait
persuadé qu'un si jeune bébé ne comptait pas réellement comme présence.
Que ça dormait tout le temps. Que ça ne faisait pas de bruit, ou
rarement. Que ça ne demandait pas vraiment beaucoup d'attention. Donc,
que c'était en fin de compte comme si, cette fois, il était seul... Il
n'avait pas encore décidé si cela lui plaisait ou non. Ces dernières
semaines avaient été plutôt éprouvantes, et ce dont il avait envie, là,
c'était d'être tran-quil-le.

Ah, oui, bien sur, il y avait la jeune secrétaire de la brigade
qu'il avait fait venir. Bon, eh bien, elle pouvait repartir, tout à fait
libre par ailleurs, puisque tout semblait s'être bien passé. Et lorsque
la malheureuse exploitée referma derrière elle la porte de la villa,
commencèrent alors pour Maedan les heures les plus surréalistes de toute
sa - relativement - jeune existence.



17 H 05


Une demi-heure qu'il était rentré. Une demi heure que tout se
passait bien, ou plutôt que rien ne se passait, car le plus jeune
individu de la lignée Valore était soigneusement appliqué à dormir. En
soi, exactement ce à quoi Maedan s'attendait, et selon lui, il n'y avait
vraiment aucune raison pour que cela ne dure pas jusqu'au lendemain
matin. Cette demi heure, il l'avait mise à profit pour tâcher de se
faire envoyer une nouvelle femme de ménage dans les meilleurs délais.
Appeler une agence spécialisée l'emmerdait au plus haut point,
cependant, comme il s'était fait la réfléxion la veille, c'était une
bien meilleure option que d'aller simplement acheter une esclave lambda,
qui n'aurait évidemment pas d'autre idée en tête que de se faire la
malle. Si c'était souvent bien amusant, il n'avait pas trop envie de
confier son fils à un être aussi imprévisible. Mais alors, comme il
l'apprit ce jour là, à 17h58 très exactement, embaucher une vraie femme
de ménage, c'était une galère sans nom. Il était en ligne depuis
quelques minutes que déjà sa patience commencait à fondre comme un bloc
de saindoux au micro-ondes, alors que s'accumulaient des termes qui lui
passaient au dessus de la tête : contrat de travail, congés, couverture,
et surtout : DÉLAI. Tant et si bien qu'après avoir lancé entre autres
termes peu amènes à l'innocente employée de l'agence, qu'il cherchait à
engager une bonne et pas une assistante de direction, et avoir exposé à
peu près toutes ses exigences, lesquelles constituaient tout de même un
douteux rapprochement avec ce qu'on peut attendre d'un esclave, qu'on
fixa pour l'arrivée de ladite femme de ménage...


"Après-demain, non ça ne va pas. Demain première heure."


Ce fut à cet instant qu'il commença, progressivement mais surement, à
hausser le ton, et que tout aussi progressivement mais surement, les
échos encore atténués de couinements offusqués se firent entendre,
quelque part dans la villa, et, en deux minutes, avaient atteint le
stade de hurlements, et qui plus était, hurlements d'un volume
totalement insupportable. Vous avez déjà essayé de tenir une
conversation téléphonique avec des cris stridents en fond sonore ? Oui ?
Ben Maedan non, et pour le plus grand plaisir de la standardiste de
l'agence, il coupa sur un


"Okok, après demain."


Bon sang, mais QUOI ?? Les escaliers furent rapidement montés.
Seulement, une fois la porte de la chambre enfantine ouverte, la
première réaction de Maedan fut de la refermer aussitôt. C'était pas
humainement possible de hurler aussi fort, et, qui plus était, il était
stupéfait de voir à quel point les murs de la villa isolaient bien les
sons. Non parce qu'à l'extérieur de la chambre, c'était déjà limite...
Alors imaginez le vacarme dedans. Courageusement, il réouvrit la porte
et s'avança dans la zone de turbulences, jusqu'à la source du *bruit*,
lequel ne pouvait être comparé, selon lui, qu'avec les sirènes d'alerte
des centrales électriques, et ladite source, qui virait au rouge camion
de pompiers à force de donner de la voix.

*Tain mais... Keskispasse ???*  pensa-t-il avec une pointe de
désemparement mâtinée d'un désir net de se tirer en vitesse loin de ces
foutus cris sont les notes aigues commencaient à lui lapider le cerveau.
Finalement, un peu au hasard, il se pencha au-dessus du ptit lit à
barreaux pour prendre le bébé... et s'ensuivit une série d'hésitations
sur la manière de le prendre. Fort heureusement, voyant qu'il avait
réussi à attirer l'attention de quelqu'un, le hurleur baissa un peu de
la voix, et Maedan récupéra suffisemment de neurones pour parvenir à
trouver la méthode. Aaaaaah ouf. "Ca" ne hurlait plus. "Ca" faisait des
bruits bizarres du genre gzbbllzz, mais au moins, c'était à un niveau de
décibels acceptable.

Ok...

Qu'est ce qu'il était censé faire à présent ? Non parce que rester
là comme un con avec un bébé qui gzbbllzzait dans les bras au milieu
d'une chambre bleu lavande, bah... Oui, mais il avait autre chose à
faire, quoi... Maedan prit alors sur lui d'essayer de le remettre dans
le petit lit, mais à peine l'eut il reposé sur le matelas que...

HHHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ><


"Ok ok ! j'ai compris !"


Il le reprit aussitôt, fin des hurlements. Bon, visiblement, le lit,
c'était pas la bonne option. Merde. Il n'aurait pas dû faire repartir
la jeune secrétaire... Qu'est ce qu'il était censé faire ? Hors de
question d'appeler la Falbala, elle serait trop contente de savoir qu'il
pataugeait. A tout hasard, il baissa les yeux sur le petit visage rond.


"Qu'est ce que tu veux ?

- gbbllzz !

- Ouais, merci, ça m'avance."


Mais il n'avait pas pu retenir un sourire amusé. Il avait une bonne
bouille, ce mioche. Ce qui était dommage, du point de vue de Maedan,
c'était qu'il avait ramassé les yeux de sa mère, et le noir ressortait
d'autant plus sous les mini-bouclettes blond pâle extrafines. Mais
c'était vrai : ça ne l'avançait pas. Allez... Au moins, il ne hurlait
plus... Il faudrait voir s'il n'y avait pas moyen de débusquer un genre
de mode d'emploi bébé-esque... Hum. Falbala, c'était pas le genre à
s'être procuré un bouquin du genre... On allait chercher ça sur la toile
intergalactique...

Il redescendit les marches avec quelques précautions, absolument pas
habitué à transporter une gesticulante progéniture dans les bras,
rejoignit son bureau auquel il s'installa, avec quelques nouvelles
hésitations pratiques pour parvenir à placer le petit être sur ses
genoux.

La bonne nouvelle, c'était qu'il avait cessé de gigoter pour mieux
mater ce qu'il y avait autour de lui. La mauvaise, c'était
qu'apparemment, il ne tenait pas encore assis tout seul. Il fallut donc à
Maedan le caler contre lui et sacrifier l'un de ses bras à le maintenir
en place. Voiiiilà. Maintenant, ordinateur... clavier... D'une main,
génial... Une seule main ? C'était compter sans les innombrables et
minuscules doigts curieux et intrigués par le tic tic des touches.


Aucun résultat trouvé pour jv,hc  annonça la machine perplexe alors que Maedan poussait un gros soupir.


"Nan Lucas... touche pas."


Apparemment, c'était beaucoup, beaucoup trop demander.

cvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvccccccccccccc  

*beeeeeep*  se plaignit l'ordinateur.


Résigné, Maedan attrapa sur le bureau le premier objet à sa portée
et le colla sous les yeux du petit emm... euh, de son fils, afin
d'attirer son attention et de pouvoir faire sa recherche en paix.


"Tiens. Regarde le stylo."


Le gosse regarda, et consentit à trouver ledit stylo assez
intéressant pour l'attraper maladroitement et le coller aussitôt...
bien, gagné, dans sa bouche. Vous reviendrez en deuxième semaine. A ce
stade, Maedan s'en foutait. Ce qui l'intérêssait, c'était ce qu'il
venait de trouver. Le Grand Livre Virtuel des Enfants Humains, par
l'éminent pédiatre Plutonien Jay-Ray Zhon. Ouais... Alors la tronche de
l'éminent pédiatre Plutonien Jay-Ray Zhon, affichée sur l'écran, ne
revenait pas du tout à Maedan, mais en dépannage pour ce soir, ça ferait
l'affaire. Il nota avec un net soulagement que ce Dr Zhon indiquait une
journée-type par âge. Alors attends... ça lui fait quoi ? Cinq... Nan,
quatre mois. Allons voir.

Stupeur.

Que-quoi ? Mais... Ca ne dormait pas DU TOUT 24h par jour ou peu
s'en faut, ces petites choses-là ! Il y avait plein de choses à faire !!
Un bain ! A manger ! Ca mangeait quoi, d'abord ? Maedan baissa des yeux
épouvantés sur le gosse. Euh... Dans l'immédiat, ça mangeait les
stylos... Et ça bavait un max, constatation rendue encore plus concrète
lorsqu'il lui retira l'objet de la bouche pour le contempler d'un air
morne... Eurk... Le stylo dégoulinant fut laissé tomber sans aucune
considération dans la poubelle, et son ex-propriétaire tâcha de faire
abstraction du fait que pour le coup, c'était à présent sur ses
vêtements qu'on bavait allègrement.

Ouais... Bon... le Grand Livre Virtuel machin. Maedan se demandait
surtout pourquoi ces hurlements hystéro peu avant... Selon Zhon, il y
avait un paquet de raisons pour lesquelles un mioche pouvait hurler et
pleurer tant qu'il avait du souffle. Manger, mouillé, attirer
l'attention... d'après la journée-type, c'était pas l'heure de la
bouffe. Et s'il y en avait un des deux qui était mouillé là, c'était
plutôt Maedan. Urk. Fallait qu'il change de haut.


"Par élimination, je suis censé me dire que tu voulais juste être chiant. Qu'est ce que t'en dis ?..."


Lucas n'en disait rien. Il était plongé dans la contemplation de ses propres mains.


".. Ouais, tu t'en fous. De toute façon, qu'est ce qu'il peut bien y
connaître, ce con de Plutonien, aux gosses humains, hein ? ... Hum. Je
vais quand même laisser la page ouverte, on sait jamais."


Maedan raffermit sa prise sur le bébé et se leva pour gagner le salon en concluant...


"D'un autre côté, je te comprends. Moi aussi je chialerais si on
m'obligeait à porter un pyjama jaune pétant avec un putain de piaf bleu
dessus."




17 H 47


En fait...

En fait, le problème, c'était qu'il n'y avait pas moyen de le poser.
Le parc-à-bébé était toujours à l'endroit où Falbala l'avait installé,
super stratégique, en plein milieu du salon. En arrivant dans la pièce,
son premier mouvement avait été d'y placer l'enfant..... une fois, une
seule : son ouïe n'avait pas supporté la réaction sonore que cela avait
provoqué. Il s'était donc résigné à élire domicile sur le canapé avec
son rejeton toujours dans les bras, partagé entre l'envie d'appeler au
secours quelqu'un qui savait quoi faire, comment faire et à quel moment
faire, et la certitude absolue que LUI, Maedan Valore, pouvait se sortir
de n'importe quelle situation. Et hors de question de donner raison à
l'autre putain de conne : oui, il était capable d'élever un mioche !

Allez... en relativisant... il était tranquille, ce gosse...
Enfin... Tant qu'on le gardait dans les bras. Seulement, on allait pas
continuer comme ça éternellement... De un, Maedan avait foutrement envie
d'une clope. De deux, il allait finir par choper des crampes, ou une
pneumonie. C'était pas humain de baver autant... et encore : Ce Dr Zhon
disait que ce serait pire vers 6 mois, lorsque viendraient les premières
dents. Maedan commencait à maudire le Dr Zhon et son site à la con,
mais gardait la page à l'affichage et les données en tête. Ce soir, Zhon
était son gourou. Même s'il lui aurait volontiers écharpé la gueule.
Bah quoi ? Fallait bien en vouloir à quelqu'un ! Et il ne pouvait quand
même pas vilipender son fils ! Z'avez vu les sourires qu'il fait ? Bon,
évidemment, ça serait carrément mieux s'il dormait, hein. Et plus, il
avait envie de fumer. Une clope... Une clope...



17 H 55


"BWWWWWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH !! ><

- Mais juste une clope, c'est cinq minutes ! Tu peux bien rester
dans ce foutu parc cinq minutes nan ?? Alleeeez !! Regarde, c'est bien
le parc, y'a un nounours et un petit chien qui fait waf et... c'truc
là... j'sais pas ce que c'est, mais ça ressemble à un croisement entre
ta mère et un homme-limace... ôO"




18H11


Le bain, Maedan ne le sentait pas. Mais alors, pas du tout. Il était
effectivement 18h11 lorsqu'il entra dans la salle de bains, rasséréné
par une salutaire dose de nicotine - dont la prise, dans la pièce
voisine, avait été rythmée par des vagissements indignés en provenance
du salon, mais l'addiction avait eu le dessus, et il avait fumé sa si
attendue cigarette jusqu'au bout, et, surprise, il en était à peine à la
moitié que les hurlements s'étaient atténués puis tus pour faire place
aux gzbll bizarres.

Mais à présent, il fallait en passer par le bain : c'était indiqué
dans le bouquin virtuel de Zhon, seule et unique référence dont
disposait Maedan ce soir là, autant s'y tenir à la lettre. Bon alors là,
ça allait être technique. Comment faire ? Il avait repéré la mini
baignoire avec le thermomètre louche en forme de poisson, mais il
fallait d'abord la remplir, ou d'abord désaper le gosse ? Parce que si
jamais il la remplissait d'abord, bah l'eau aurait refroidi le temps
qu'il trouve comment enlever les vêtements, si jamais il faisait
l'inverse, il allait attaper la crève, et s'il s'avisait de faire les
deux en même temps, pour peu qu'il galère à retirer les fringues, la
flotte allait déborder. Alors sachant que la baignoire se remplit à
raison de X mètres cubes par minute et que le retirage moyen d'un
vêtement est égal à B alors que le train passe à x' km/h dans un
polynôme à plusieurs variables...

Bon, stop avant que perso et joueuse ne finissent par passer le peu
de matière grise restant au barbecue virtuel, d'une main il flanqua la
petite baignoire dans la grande baignoire, enclencha l'eau, au moins si
ça débordait, ça déborderait dans un endroit fait pour, et posa
précautionneusement le petit machin de nouveau gesticulant sur un meuble
qui s'avéra vachement pratique, y avait même un truc mou genre matelas
dessus. Il apprendrait peut-être plus tard qu'il s'agissait justement
d'un dispositif conçu exprès portait le doux nom de 'table à langer'....
x_X Pour l'heure, il s'en foutait, et se demandait surtout comment se
retirait cet infernal truc jaune et moche qui faisait office de
vêtement. Bon. Après inspection... Côté face, y'avait pas de fermeture
éclair ou de clic ou d'agrafes ou n'importe quoi d'autres. On allait
essayer côté pile. Il fallait donc le retourner... Sans le casser. Avec
difficulté, quelques 'bordel...' et diverses tentatives de manipulation,
il parvint à retourner le bébé sur le ventre. Alléluia. Il y avait
toute une série de pressions verticales, et, inexplicablement, quatre
horizontales. Bon, va pas chercher à comprendre... Les pressions furent
défaites. Même manipulation dans l'autre sens... Réussie après quelques
instants et deux ou trois essais foireux. Il est intéressant de noter
qu'à ce stade, la mini baignoire était déjà en train de déverser
joyeusement son surplus dans la grande, saluons donc l'heureuse
initiative.

Allez, maintenant que c'était déboutonné, fallait le retirer. Il
réussit à extirper le bras gauche, se coinça les doigts dans la manche
droite, proféra quelques insultes sur le manque de praticité des
vêtements pour bébé, et finalement, se trouva devant une seconde
combinaison blanche, sans jambes cette fois.


"Tain mais y en a encore beaucoup de superposés là ??"


Gros soupir, il retourna à nouveau le gosse... Ah mais surprise :
pas de pressions à l'arrière. Maedan avait envie de le foutre habillé à
la flotte... Mais prit sur lui et inspecta le machin. A l'instant où,
découragé, il commençait à penser aux ciseaux, il trouva les
boutons-pressions : entre les jambes. Non mais franchement, ils avaient
pas encore plus simple, non ??? Une fois ceux-ci défait, ce fut tout un
bordel pour retirer ladite combinaison par la tête, d'autant plus que la
patience du bébé commencait à s'amenuiser et donc à lui faire
manifester un mécontentement manifeste. Qu'est ce que c'était que cet
abruti qui ne savait même pas retirer un body, hein ?? L'abruti en
question finit cependant par réussir enfin à lui retirer ce vêtement,
malgré les grands gestes agacés du mioche. Voilà, mission 'accomplite',
il était déshabillé, il...


"Bordel, c'est pas vrai..."


Encore un truc à retirer. Et ça, il savait ce que c'était. Comment
avait-il pu oublier qu'il se retrouverait fatalement confronté à... ça ?
Maedan inspira profondément, et, une main posée sur le meuble de chaque
côté du petit corps qui se tortillait, annonça solennellement.


"Je vais être clair... Je suis pas prêt psychologiquement. C'est mon
premier retirage de couche. Alors je compte sur toi pour qu'elle soit
vide."


Ok. Ce n'était pas pour autant qu'il avait compris comment ça
s'enlevait. Par le bas, ptêt... Non, apparemment, ça coincait à la
taille. Au moment où il se demandait s'il allait à nouveau perdre dix
minutes à le retourner sur le ventre, il avisa au niveau du ventre deux
machins qui semblaient être scotchés. Ce devait être ça. Il en tira
un... lequel se décolla. Merveille, c'était bien ça. L'autre carré
collant fut donc tiré de même manière et...


"Ouf. Génial. T'as assuré, là. Allez, cette fois, on y va."


Il reprit le bébé dans ses bras, et jeta un coup d'oeil à la
mini-baignoire qui continuait à déborder avec entrain. Enième soupir de
la journée, et pas le dernier. Toutefois, on pourra noter qu'au grand
dam de quelques sadiques msniens, non, le bébé n'avait pas décidé que sa
vessie était en surcharge au moment même où on lui retirait sa couche.
Non. C'était pas le genre de la maison.

Pour ça, il attendit que Maedan le reprenne dans ses bras. (niark.)

.............         .....    ..

S'ensuivit un silence de mort et un immobilisme total... enfin, du
côté du gouverneur, parce que le mioche, lui, avait vu la baignoire et
se montrait fort désireux d'y aller, agrémentant donc la pointe de
désespoir pur de son géniteur de quelques gzbll et amples mouvements des
bras.

Marre. Marre, là. Mais marre. Avec ce calme plat et ce regard vide
qu'on ne peut atteindre que lorsqu'on a dépassé ses dernières limites,
Maedan reposa posément le bébé sur la table, retira posément son t-shirt
à présent plus que trempé avant de le lâcher, la pièce de tissu tombant
par terre dans un 'floc' humide, reprit tout aussi posément le gosse,
retira le thermomètre louche en forme de poisson de la mini baignoire,
et plongea sa progéniture dans la flotte, son inconscient tâchant de
convaincre son conscient semi déconnecté de ne PAS le noyer.




19 H 18


Bon. Ca commençait à aller un peu mieux. Ca faisait presque une
putain d'heure qu'il était dans cette salle de bains, mais à priori, ça
allait mieux. Le bain, c'était gérable, en fait, une fois qu'il était
dans l'eau : suffisait juste de le tenir d'une main et de se démerder
avec l'autre pour le savonner. Pour le reste, pas besoin de le
maintenir, visiblement il aimait la flotte, le môme. A tel point
d'ailleurs que son but semblait être de faire partager cette allégresse,
et accessoirement cette eau, qu'il  faisait joyeusement gicler et
éclabousser un peu partout, tant et si bien qu'au final Maedan en serait
quitte pour changer également de fute et... se sécher. Dans pas trop
longtemps, parce qu'il commencait à avoir des tiraillements dans les
jambes à force de les tenir flechies. Kai kai kai. Mais d'abord, sortir
Boucle d'or de l'eau, du moins.. du peu qu'il restait dans le bac. Il le
souleva donc... Ah diantre, une serviette, maintenant. Il se saisit de
la première qui lui tomba sous la main et l'enroula comme il put autour
du petit corps tout mouillé, essaya d'oublier qu'il l'était lui même
presqu'autant, et quitta le lieu d'apocalypse qu'était devenu cette
salle de bains. Ok, fallait le rhabiller, maintenant. Où étaient ses
vêtements ? Certainement dans sa chambre... En espérant qu'il y ait
autre chose que des trucs jaune citron ou bleu electrique... Et puis se
changer, lui, ça serait pas mal, aussi. Stratégie adoptée donc, il
décida de se fier à la façon dont le bébé avait été habillé, et, une
fois devant l'armoire, se mit en quête d'un machin avec les pressions
dans le dos, d'un truc avec les pressions entre les jambes... en foutant
bien sur un maximum de bordel. Nan, pas ce truc vert pomme, quelle
horreur. L'innocente grenouillère vert pomme se retrouva en boule sur le
sol. Et encore moins ça, c'était d'un blanc qui tirait douteusement sur
le rose. Et après c'était lui qu'on accusait de risquer d'en faire une
tapette, HEIN ! Exit le machin blanc/rose. Donc d'une main, l'autre bras
portant le paquet de serviette éponge gigotant, il balança sur le sol
les trois quarts des petits vêtements jusqu'à trouver un pyj' d'une
acceptable couleur bleu nuit sans inscriptions à la con, et un de ces
bizarres petits machins blancs qu'on mettait en dessous pour une raison
qui lui échappait mais alors, totalement. Ceci fait, il résolut d'aller
procéder au re-sapage dans sa propre chambre, afin de pouvoir passer lui
aussi des habits moins mouillés, mais... il avait comme l'impression
d'avoir oublié un truc... Argh, oui, couche. Aucune envie de réitérer
l'expérience du bébéçankouche. Il les débusqua assez vite, pas loin des
petits habits, dans l'armoire.




19 H 40


Ce fut donc paré à tout qu'il gagna sa chambre, jeta les habits
miniatures sur son lit, et déposa dééééélicatement à côté le gosse
toujours roulé dans sa serviette éponge. Le dérouler fut d'ailleurs
plutôt pénible, car il s'avéra que, si petits que soient les doigts de
Lucas, une fois qu'ils avaient chopé un truc, il ne lâchaient pas... Il
fallut donc les détacher un à un du pan de serviette avant de penser à
l'essuyer. Constatation mitigée de praticité : d'un côté, c'était
carrément plus simple de faire de l'habillage / déshabillage sur le lit,
du coup, il pouvait tourner autour s'il ne trouvait pas la bonne façon
de le prendre. Mais d'un autre côté, la demi-portion, là, gesticulait
d'autant plus qu'il avait de la place pour ce faire.

L'urgence, c'était lui mettre cette hsfjuhvj couche. Comment ça se
met ? Un long regard morne et perplexe fut lancé à l'objet... qu'il
déplia... ah, revoilà les machins collants de tout à l'heure. Ils
étaient devant, donc logiquement... Dans ce sens... Nan, plutôt dans
l'autre... ça, ça doit passer là... Et ça...


"Rah, mais arrête de bouger ! T'es chiant !"


Bon alors le grand côté, là... ouais, en fait, on allait faire
l'inverse. D'abord poser la couche et ensuite le gosse par dessus, enfin
s'il voulait bien cesser de...


"MAIS TU VAS ARRETER DE BOUGER OUI ???"


Deuxième tour de notre grand jeu-réponse, à gagner : un voyage sur
Keiyaku. Qu'arrive-t-il quand on pousse une gueulante sur un mioche de 4
mois qui en a marre d'être retourné dans tous les sens ? Oui, bonne
réponse de la petite dame au bichon maltais, qui repart avec son billet
valable trente jours ! Et on applaudit, pendant que Maedan se rendait
compte de son erreur fatale et essayait de rattraper le coup, tâchant de
se faire entendre entre les montées de décibels qui envahissaient la
pièce...


"Naaaan mais nan, pleure pas ! Désolé ! C'est que ça me gave cette
connerie, là ! Allez, arrête de hurler... Pff, ce que t'es susceptible,
t'es sûr que t'es pas plutôt le fils de Kirai ? -_- "


Injonctions totalement inutiles, comme on s'en doute. Mais au moins,
tant qu'il glapissait, il ne gigotait plus, et Maedan parvint enfin à
refermer la couche... Plus d'oreilles et le cerveau en bouillie, mais il
avait compris où était sa chance, et se hâta de passer le body, hop,
clipé, vite vite le machin bleu nuit, hop retournement, hop re-clipage,
tic tic tic, le tout pendant que la petite chose était trop occupée à
hurler pour penser à faire son souk. Nouvel apprentissage : la
fourberie, ça paie pas seulement en politique.



20 H 08


C'était une impression, ou cette journée était-elle réellement
interminable ? Maedan oscillait entre l'impression qu'elle ne finirait
jamais, et était si occupé qu'il voyait à peine les heures défiler. Ce
qui était clair, c'était que la perspective de dormir lui paraissait de
plus en plus séduisante. Le pire, c'était quand même les hurlements.
Ensuite, présents sur le podium, cette incroyable propension à baver
autant que c'était possible, talonné de près par la crainte de retrouver
plus tôt que prévu l'épisode couche. Mais avant ces pensées toutes plus
résignées les unes que les autres, il était à noter qu'il avait tout de
même réussi à plus ou moins essorer ses cheveux, changer de fute et
enfiler un t-shirt... Même s'il doutait que celui-ci reste sec bien
longtemps. Entre temps, les chouineries à haut taux de pollution sonore
avait cessé, et c'était un soulagement.

A présent, il redescendait une nouvelle fois les escaliers, une
nouvelle fois les bras chargés d'un véritable labeur à forme humanoïde.
C'était pas possible : il ne tiendrait pas longtemps à ce régime.
Marrant comme il comprenait mieux pourquoi Falbala avait tellement
insisté pour avoir une 'nounou', malgré la certitude qu'elle avait de se
heurter chaque fois à un refus. D'un côté, ça lui faisait intensément
plaisir de savoir que cette garce ait du endurer tout ça. De l'autre, il
le regrettait un peu, parce que s'il avait consenti à engager
quelqu'un, il n'en serait pas là ce soir, à se demander quoi quand où et
surtout comment. Il n'avait même pas besoin de faire un détour par le
bureau pour voir ce que préconisait ce salaud infâme d'enfoiré de Zhon.
Non, il n'avait pas renoncé à faire porter le poids de ses malheurs sur
l'innocent médecin plutonien.

Bref, il avait retenu... Maintenant, c'était la bouffe. Horreur. La
seule chose que Maedan savait faire dans une cuisine, c'était du café.
Heureusement, il avait appris avec ce Jay-Ray Zhon qu'à quatre mois, eh
ben... C'est du biberon. Ca devait pas être trop dur à faire, si ?

En repassant dans le salon, notons la lassitude avec laquelle il
attrapa, de sa main libre, le transat bébéesque qui squattait pas loin
du parc, et restons surpris de cette présence d'esprit. Ca commencait à
rentrer, peut-être ?

Bah. Arrivé à la cuisine, il posa l'objet sur la table, posa le bébé
dedans, se battit quelques minutes avec les sangles, dont il triompha,
et considéra pensivement le petit être. Celui ci remuait, pour
changer... Le siège fut repoussé vers le centre de la table pour éviter
que les gesticulations du minuscule occupant ne le flanquent par terre,
ce qui aurait brillamment conclu la journée, tiens... D'ailleurs, il
n'était pas trop rassuré de le laisser là-dedans... Mais pas le choix,
là, il lui fallait vraiment ses deux mains... Deux mains qui pour
l'heure s'appuyèrent sur la table alors que Maedan se penchait
légèrement en avant, dans cette même contemplation pensive. Et ce à quoi
il pensait, c'était que... C'était dur, un peu, quand même. En fin de
compte, c'était un vrai métier, de s'occuper d'un enfant, et à plein
temps, cela requiérait bien plus de temps et d'energie qu'il ne pouvait y
consacrer. Son boulot, c'était gouverneur, pas mère au foyer. Comment
ça, père ? Meuh non, les pères au foyer , c'est de la pure science
fiction. C'est comme les hybrides de licorne verts à corne rouge : on
dit que quelqu'un en a vu un, un jour, mais ça reste de l'ordre de
l'abstrait. Ah ben non, il avait acheté un truc du genre, non, pour
Jordan ? Enfin bref !

Tout à ses pensées, il ne fit pas le moins du monde attention aux
petits bras qui s'agitaient bien près de son visage, jusqu'au moment
où...

Plaf.


" ?!!!?!? Non mais attends... Je rêve ou tu m'en as collé une ??"  
Il n'obtint pour toute réponse qu'un sourire édenté. Arf. Un sourire à
son tour, et il se redressa en ajoutant d'un ton semi amusé et semi
sentencieux.  "T'as du cran ^^' mais passe plutôt aux poings, mon fils :
les gifles, c'est l'affaire des pédales."


Ce que bien sur Lucas ne serait jamais, de près ou de loin. Ce
serait encore pire que si c'était Déitan. Ouais, c'était bien, mais ça
faisait pas avancer le biberon de l'enfer, et Maedan n'avait pas
tellement envie de savoir si les gueulantes de 'j'en-ai-marre' étaient
identiques ou différentes des gueulantes de 'j'ai-la-dalle'. Donc, il se
détourna pour fouiller placards et tiroirs à la recherche du matos...
Le tout en se lançant finalement dans une grande discu... euh... dans un
grand monologue.




20 H 17


"...et le problème c'est qu'après avoir ajouté toutes ces bon dieu
d'options et que la carrosserie ait été renforcée, le chassis
s'affaissait méchamment - bon alors j'ai trouvé les trucs de biberon,
maintenant faut que je trouve ce que j'suis censé mettre dedans - et
c'était évident qu'elles n'allaient pas être opé longtemps, ces caisses,
surtout quand tu vois l'état dans lequel ils ont mis les anciennes.
Donc du coup ils ont dû refaire le tout, ça a évidemment retardé la
livraison, mais bon elles sont là, personnellement je trouve le résultat
particulièrement moche - Tu veux d'la poudre avec de l'eau ou direct
celui de la bouteille ? La bouteille, hein, je trouve ça carrément plus
simple moi aussi. - ouais donc, les 4x4. Ils sont quand même moches
comme ça, on dirait des tires de safari, mais ils sont balèzes. Ca passe
au micro-ondes cette connerie de biberon en plastoc ?"




20 H 24


"... La fumée noire, tu crois qu'elle vient du biberon ou du four ?"




20 H 45


Ce coup-ci, c'était la bonne. Ca ne faisait jamais que le quatrième
essai, mais après le micro-ondes incompatible avec la tétine du bib', un
deuxième biberon fondu dans le four traditionnel - "ben ça marche pas
mieux" - et le dosage foireux poudre de lait infantile / eau chaude -
une fois la bouteille vidée dans les deux premières tentatives - enfin
Maedan voyait le bout du tunnel. Ce quatrième biberon avait un aspect
totalement conforme, s'il se fiait à la représentation sur la boîte, et
ce succès lui fit aussitôt s'auto-octroyer le titre de maestro
incontesté de la préparation de biberon en terrain accidenté - non,
c'était pas exagéré quand on voyait l'état de la cuisine après la
bataille. Néanmoins, après réflexion, il s'ôta ce titre honorifique,
parce que finalement, c'était plus craignos qu'autre chose.

Ca avait l'air réussi, après, il lui était assez difficile de s'en
assurer, car il n'avait finalement qu'une très mince idée de ce à quoi
pouvait bien ressembler la texture ou le goût normaux de cette chose...
Mais, conciliant, blasé, ou affamé, le mioche ne tergiversa pas et
consentit à en absorber le contenu... Ce dont Maedan lui fut
reconnaissant, parce que cette soirée caoutchouc commençait à
sérieusement entamer ses nerfs, bien qu'il ne lui serait pas venu à
l'esprit de les passer sur le petit machin aux grandes mirettes. Ce qui
fut accueilli avec plus de soulagement encore que cette bonne volonté
manifeste, ce fut le premier baillement du bébé, suivi de quelques
chouinements qui devaient être du même acabit. Il était fatigué ? Il
allait dormir ?!! Oui ! Hourra !

Prêt à aller brûler un cierge à la chapelle du Nasakenai - ou
presque, Maedan reprit Lucas dans ses bras, fantasmant déjà sur ce qu'il
allait faire dès que ce dernier se serait endormi : clope. Et même
clopes. Trois ou quatre à la suite, tiens. Et puis... Une douche. Et,
surtout, dormir.

Il était tellement dans son rêve éveillé de calme et de sommeil
qu'il ne se rendit compte qu'après un bon moment que les chouineries
continuaient. Ce n'étaient pas les hurlements de tout à l'heure... Mais
quelque chose dans la façon de faire lui laissait penser que ceux-ci
n'étaient pas loin. Non, non. Pas ça ! Fallait trouver ce qui n'allait
pas... et espérer que c'était simplement la fatigue qui le rendait
irritable. Au fonc, la soirée avait du être dure pour lui aussi. Pas
l'habitude qu'on galère autant pour s'occuper de lui... Ah, ça le
faisait chier de penser ça ! Ca sous-entendait que Falbala s'en sortait
mieux que lui. Hors de question, et il s'empressa de le faire savoir au
bébé.


"Je m'en sors quand même, non ? Laisse moi quand même un peu de
temps, quoi... tu dirais quoi toi, si je te faisais siéger à Seiryoku à
l'improviste ??"


Les pas de Maedan menèrent l'un et l'autre vers la chambre aux murs
bleus, direction le petit lit à barreaux... Mais le petit être
pleurnichait toujours, et Maedan un peu destabilisé avait du mal à se
résoudre à le foutre sur le matelas, tant parce qu'il craignait le
déclenchement de la sirène d'alarme vocale que parce que... ben,
voilà... y'avait un truc qui n'allait pas, manifestement.


"Non mais écoute.. Si c'est encore une histoire de couche, autant me le dire de suite, hein -_-' "


Mais il le tenait dans ses bras, et sans trop savoir s'il
considérait cela comme un soulagement ou un problème, il dut bien se
rendre à l'évidence : le souci n'était pas là, pour ce qu'il pouvait
constater. Soulagement, parce que définitivement, les couches, c'était
pas son truc. Ni à retirer, ni à remettre. Et problème parce qu'il
craignait tout de même que ce soit une nouvelle péripétie inattendue, de
préférence hyper dégueulassante et épuisante. Finalement, il se décida à
poser le bébé dans son petit lit. Peut-être qu'il allait arrêter et
dormir, qui sait.

Maedan resta cinq bonnes minutes sur place, limite suspendu au
dessus du petit lit, à se demander quoi. Pas d'arrêt, pas
d'endormissement, et pire : le ton montait petit à petit. Pourtant, à
voir la petite tête et les chouineries qui manquaient d'energie, Maedan
était convaincu qu'il était crevé.

Et si jamais il était malade ?  é__è""




21 H


Maedan avait quitté la chambre, était redescendu dans son bureau, et
compulsait à toute allure les pages du Grand Livre Virtuel Machin. Mais
il ne trouvait rien sur pleurnichage pré-sommeil. Abruti de Zhon. A
quoi tu sers ?  Enfin ça se calmait pas. Et ça montait en volume. Même
de là où il était, il pouvait entendre que Lucas pleurait toujours.

Là... Madan Valore, illustre gouverneur et illustre fondateur de la
non moins illustre brigade d'intervention était complètement largué.

Le plus sage eut été de faire directement appel à... quelqu'un qui
s'y connaissait. Ca l'emmerdait. Il détestait reconnaître qu'il était
dépassé lorsque c'était le cas... Mais là, il n'avait plus tellement le
choix. Il ferma les pages du Grand Livre Virtuel à la con, merci Zhon
pour ta collaboration.

Il hésitait... Mais comme chaque seconde lui faisait ressentir un
peu plus à quel point s'étendait son ignorance crasse dans le domaine
concerné, il attrapa le téléphone. Mais qui appeler ? A qui Maedan
Valore pouvait-il se permettre de dire "je ne sais pas faire" sans
perdre la face ? Le SAV ? Le SAV... Tiens... Ah ! Mais à quelqu'un tenu
par le secret professionnel, bien sur !!!


"Ouais ! Allô ! C'est la maternité de la clinique ? Ici Maedan
Valore. Passez moi le grand sachem, il est dans le coin ?..... Non
conna... mademoiselle, pas le directeur de la clinique -_-' le médecin
quoi, j'ai zappé son nom, enfin celui qui passe son temps entre les
jambes d... Ouais voilà, celui avec la barbe. Ca veut dire quoi, il est
en salle bleue ?? Ah, ben, qu'il mette son accouchement entre
parenthèses deux minutes, alors. Non non allez me le chercher,
j'attends, pas de souci.

.....

Ha bordel, pas la musique -_-'  C'est pas vrai, ils ont une convention de pondeuses ou quoi ???

........

Ah ^^ Bonsoir ! Euh... Non, si je vous appelle à neuf heures
passées, c'est que ça ne va pas ! Ben il se passe qu'il ne dort pas.
Non, je n'ai pas de baby-sitter -_-" Ce qu'il fait... à part pleurer,
vous voulez dire ? Oui, je l'ai fait le biberon, c'est pas pratique,
soit dit en passant. On devrait en commercialiser des tout-faits. Nan,
il est pas mouillé. Oui, j'ai vérifié, en premier d'ailleurs, on prend
assez vite le pli, je vous signale. Non il a pas de fièvre, par contre,
moi, je sens que ça va pas tarder. Un quoi ? Un toutou ???  *pourquoi il me parle comme à un débile ?*
 Bah non, j'ai pas de chien. Ah... DouDou. Ok. Et... Vous entendez quoi
par là ? Un objet familier et rassurant... Ok ok... Ca ressemble à quoi
? Ca peut être n'importe quoi, eh ben, ça m'avance T_T . Bon, donc, je
trouve le doudou, et il dort ? Je prends ce 'normalement' pour un oui.
D'accord. Merci. Amusez vous bien, ça a l'air d'être joyeux aussi chez
vous."


Maedan raccrocha et passa len..te..ment ses mains dans ses cheveux
avec un gros soupir. Bon, allez. Courage. Ilse leva, et remonta dans la
chambre.




21 H 15


A peine entré dans la pièce, il avait des envies de se jeter par la fenêtre.


"Faut trouver l'doudou, il en a de bonnes. Est ce qu'il a idée du nombre de conneries qu'il y a dans cette pièce ??"


Stratégiquement, il décida de commencer par ceux qui se trouvaient
aux abords du lit, son regard passant de l'un à l'autre des innombrables
objets qui jonchaient le sol et le fond du lit. Au pif, il ramassa un
espèce de pingouin en peluche et le lui tendit.


"C'est ça ?"


Pas de réaction, à part les pleurs qui montaient toujours en volume,
et en puissance. Ca devait pas être ça. S'ensuivit une interminable
succession de peluches, de carrés de tissus, de jouets, enfin tout ce
qui lui tombait sous la main, lançant des "ca ?" de plus en plus
mécaniques, désespérant chaque fois un peu plus, sans même regarder ce
qu'il attrapait.


"Ça ? Ça ? Ça ? Ça ? Ça ? Ça ? Ça ?"


Et ainsi de suite, jusqu'au moment où... Le silence. Le silence ! Il
avait même oublié que ça existait. Le bébé tendait les bras vers ce
qu'il tenait en main, et il avait arrêté de chialer. Maedan jeta un coup
d'oeil à la peluche qu'il tenait...


"Hein ??? Ce truc-là ? Non Lucas, là c'est pas possible, il va falloir que tu changes de... de truc là... d'objet familier et rassurant.
Les lapins roses, c'est pour les filles, ok ? Et puis même, quoi, c'est
ridicule. Tiens, tu veux pas plutôt la petite voiture en mousse là,
c'est déjà plus présentable. Le lapin rose à la con là, il doit partir,
un rendez vous urgent avec la poubelle. Tiens, prends la voiture. Non ?
Bon alors regarde, ça, là, c'est... Ah non, ne recommence pas à pleurer
-__- Bon ok, prends ton lapin, mais tu me changes ça, hein. Dès demain."
 


Il colla le lapin de la honte dans les bras du bébé, esquissa
malgré tout un léger sourire, effleura les cheveux du gosse, et se
redressa avant de quitter la pièce.





23 H 53


En fin de compte, Maedan était assez fier de lui. Il avait réussi à
passer sans encombre majeure l'intégralité de la soirée... Tout de même,
il n'aurait jamais cru que c'était aussi éprouvant et aussi difficile
de gérer un bébé. Et encore, cela, il l'ignorait par défaut de
comparaison, mais c'était un specimen assez patient et assez calme dont
il avait hérité. Heureusement pour les deux. Cela faisait environ deux
heures et demi qu'il s'était endormi avec son stupide lapin dans les
bras, et il n'y avait aucune raison de penser qu'il puisse se réveiller
avant le lendemain. HEIN. Maedan était claqué et venait de regagner sa
chambre après avoir eu l'immense joie de fumer comme promis trois ou
quatres cigarettes et de prendre une douche - dans la salle de bains du
bas, cele du haut était dans un état apocalyptique, la cuisine était
plongée dans un chaos pire encore... Mais ce n'était pas grave. Demain,
il trouverait une 'nounou', et après demain viendrait la femme de
ménage. La pauvre, d'ailleurs. Je te raconte pas le boulot. Enfin, là,
il était tout à fait optimiste, et se laissa tomber sur son lit avec un
sourire d'autosatisfaction pure.

Cinq minutes après, il dormait.





02 H 07


Le bruit traversa difficilement l'épaisse barrière de son sommeil,
et s'immiscea peu à peu dans son esprit embrumé. Le réveil sonnait
bizarrement, trop bizarrement pour que ce soit ça... Alarme... Non plus.
Maedan ouvrit les yeux. Etrangement, ce fut lorsqu'il récupéra sa
vision qu'il prit vraiment conscience du bruit... Bruits qu'il
connaissait à bien connaître, un peu trop bien même. L'intérêt d'avoir
des réveils aussi difficiles que lui, c'était que même éveillé, on
flottait encore bien loin de la réalité. Aussi, ce fut avec plus de
résignation endormie qu'autre chose qu'il se redressa, se leva, enfila
son jean roulé en boule au pied du lit, et se dirigea vers la chambre du
Hurleur.

Étant complètement dans le cirage, il lui fallut quelques bonnes
minutes à stagner au dessus du lit, à contempler le petit mioche qui
hurlait à plein poumons et se tortillait avec fureur, avant de
comprendre où était le problème. A

lors, toujours à moitié dans les vapes, il se baissa, ramassa sur le
sol Mr Lapin Rose de la Mort, qui s'était surement fait la malle entre
les barreaux du lit, le remit dans les bras de son jeune propriétaire,
quitta la chambre dans le silence revenu, et regagna la sienne.


Il ne prit même pas la peine de retirer son fute avant de se laisser retomber sur son lit. Ce n'était pas un mal, parce que...




03 H 36


Hhiiiaaaaaaaaaa. HHHIIIIIAAAAAAAA. HIIIIAAAAAAAAAAAA.

"Mh ?"

Ah, oui. Hiaa. Cette fois, Maedan était debout avant même d'avoir
véritablement ouvert les yeux. Même destination. Une fois la lumière
allumée, son premier reflexe fut de chercher à ramasser ce putain de
lapin... non, il n'était pas par terre, il était bien sagement dans le
lit, là où n'était absolument pas sa place selon Maedan, qui l'aurait
davantage vu au fond des containers ou dans le foyer de la cheminée.

Cette fois, confirmation était faite que la brume de la fatigue
était une formidable alliée. Bon, il était vrai qu'il lui fallut un peu
plus de temps à deviner ce qui n'allait pas, cette fois, mais une fois
la déduction faite, ce fut avec bien plus de zénitude qu'il agit,
comparativement à ce que cela eut été s'il avait été en pleine
possession de ses moyens. Ce fut certes avec des gestes mécaniques qu'il
prit le gosse, le transporta à la salle de bains dévastée, et effectua
un changement de couche en règle avant de le redéposer dans son lit, et
de regagner le sien.




04 H 00


Alors cette fois, il était certain d'avoir à peine eu le temps de
refermer les yeux >< Mais QUOI ENCORE ???? Un peu plus réveillé
que les fois précédentes, il se rendit une énième fois dans la petite
chambre bleue, et poussa la porte en même temps qu'une plainte morne.


"Je doute très sincèrement que tu aies fait ÇA à l'autre, là... à ta mère. Elle t'aurait assassiné au bout de deux jours."


Il frotta ses yeux avant de poser le regard sur le contenu du petit
lit. Lapin était là, tout avait l'air normal... Sauf... Eh ben sauf
Lucas lui-même, en fait. Les yeux GRANDS ouverts, un GRAND sourire
édenté et de GRANDS gestes enthousiastes... Oulà... Sans être un expert,
Maedan craignait GRANDEMENT que cela indique clairement... qu'il
n'avait plus du tout envie de dormir. Maedan jeta un regard au petit
réveil qui trônait sur l'appui de la fenêtre. Quatre heures du matin T_T


"T'es dur là, tu sais ?

-...

- Ouais, ggzbll, je sais. Allez, viens."  soupira-t-il en le sortant du lit.


Seule chose envisageable : s'effondrer sur le canapé du salon, et voir s'il acceptait d'aller dans son parc.





04 H 40


Il n'avait pas voulu. Ben tiens, Maedan s'en serait douté. Comment
Falbala faisait-elle pour le faire tenir là-dedans ? Ouais, elle devait
certainement le laisser pleurer des heures entières ><  Maudire
Falbala, c'était à peu près tout ce qu'il était en mesure de faire en
cet instant, explosé sur le fauteuil du salon, les yeux fixés sur le
plafond, un bébé gazouilleur installé sur lui, et en second fond sonore,
une très interessante émission télévisée sur la culture du crauk-hou
forestier.




05 H 05


C'était la première fois que Maedan parvenait à faire du café à une
main. Son autre bras était réquisitionné, comme la plupart du temps
depuis qu'il était rentré, la veille en fin d'après midi. Il était
toujours aussi naze, mais était parvenu à réveiller assez de ses
neurones pour comprendre que, quoiqu'il fasse, il ne pourrait pas
réussir à rendormir Lucas, et que par conséquent, il ne re-dormirait pas
non plus. C'était... Un réveil très matinal, dirons nous. Mais il avait
besoin de caféine.

Faire du café, même dans l'état actuel de la cuisine, était chose
assez simple. La cafetière était un appareil perfectionné, il n'y avait
pas grand chose à faire.

Mais alors, refaire le coup du biberon dans ces conditions... Pas
possible. Le petit siège transat était toujours sur la table, il l'y
replaca, et réitéra l'opération biberon... avec un timing beaucoup plus
satisfasant que la veille. En plus, il était réussi... Enfin, la seconde
version, parce que qu'il avait commencé par verser le lait dans sa
tasse, et le café dans le biberon. Mais vingt petites minutes après, il
put coincer un bib' respectable dans la petite bouche et tremper ses
propres lèvres dans le liquide noir serré-serré. Plutôt pas mal.

Il reprit le bébé dans ses bras une fois les deux récipients finis,
et, se dirigeant vers la sortie de la cuisine, s'arrêta près de la
fenêtre.

Le jour se levait sur Kagayaku.

J'espère que l'auteur se dénoncera, car on tient là un RP inoubliable Cool
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Ho
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MessageSujet: Re: PARTAGE : rp   PARTAGE : rp Icon_minitimeMer 19 Sep 2012 - 16:59

C'est plus un RP, c'est un mini roman ! Une longueur pareille, je porte plainte pour torture neuronale !
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Natth
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Natth


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MessageSujet: Re: PARTAGE : rp   PARTAGE : rp Icon_minitimeJeu 20 Sep 2012 - 13:36

Heureusement, il s'agissait de la conclusion d'un topic. Aucun malheureux joueur n'a été obligé de poster une réponse équivalente à la suite de ce message. On n'est pas des monstres quand même Razz
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